En voyage dans le Sud !
Mésange à tête brune – Pœcile hudsonicus
Cette très jolie mésange est beaucoup plus forestière que sa cousine à tête noire et ne semble être à l’aise que sous un couvert forestier mature et épais. Quand elle accepte d’en sortir, ce n’est jamais pour longtemps et toujours pour une raison précise, accéder à une mangeoire par exemple. Mais au moindre bruit ou mouvement suspect, elle regagne directement l’intimité de la forêt. Dans un environnement où elles cohabitent, la brune prospecte généralement plus haut que la noire et glane sa nourriture avant tout à l’extrémité des branches de conifères. Si la noire est absente, la brune utilise les différentes parties de l’arbre de façon plus homogène. Comme d’autres résidents de la forêt boréale, vers la fin de l’été, elle cache et accumule des réserves dans les arbres pour les temps difficiles, principalement des chenilles et des petites graines d’épinette, qu’elle dissimule dans les aiguilles de conifères ou sous leur écorce au-dessus de la couverture neigeuse de l’hiver. Le Canada détient une part importante dans la conservation de cette espèce, car près de 85 % de la population reproductrice mondiale s’y retrouvent. Fait problématique, à l’échelle du continent sa population a diminué de plus de 73 % au cours des 40 dernières années, ce qui est pour le moins inquiétant. De tous les habitants hivernaux réguliers dans l’environnement de la tour Q.P.V., elle est de loin ma préférée !
